L'entrainement, c'est dur mais.. (PV Héméra)

Aujourd'hui, journée cool.Je me suis levé à midi et demi en m'étirant tout mon long. Le soleil me faisait du bien... un petit rayon de chaleur qui venait m'éveiller doucement. Le mieux c'était quand j'étais dehors, comme en ce moment là. Oui oui, car j'avais l'habitude de dormir en dehors de mon bungalow. C'était pas très prudent mais bon, c'était ça où je ne dormais pas. Sauf quand il pleuvait. Je détestais les lits du bungalow, ils étaient trop peu confortable pour moi... oui, car MONSIEUR avait ses préférence et j'étais assez capricieux avec ce côté là. Pour moi le sommeil c'était sacré et il fallait que je me sente bien au maximum! Et puis je vous embête si vous êtes pas contents!

Vint alors l'heure où mon estomac réclamait son dû. Vous savez, quand on a dormi 12h, votre ventre vous rappelle que vous existez. C'est alors que ma faim me guida aux lieux pour manger. Seulement, à peine fus-je arrivé que je m'aperçus que c'était vide. En fait tout le monde avait mangé. Je soupirai.
Je m'attablai tout de même. Mais, alors que je m'apprêtais à manger ma première bouchée de pomme de terre, un bâton tapa ma main. Surpris, je levai les yeux et je m'aperçus que le directeur de la colonie me regardai d'un regard noir. Inutile de poser la moindre question : j'avais compris. Il m'expliqua tout de même que l'heure de manger était passé et que c'était ma faute si j'étais une grosse feignasse. Cependant, il me promit de la nourriture si je me battrai jusqu'à ce que je sois mort raide. Autrement dit, si je m'entrainais à fond jusqu'à ce que la fatigue elle même fatigue.
Mon ventre grognait si fort que j'acceptai le marché. Je jettai un regard de supplice aux pommes de terre : c'était mon aliment préféré. Elles étaient toute fumante, toute odorante et alléchante. J'avais si faim que j'avais l'impression qu'elles me parlaient : "Allez.. croque moi mon garçon... je sais que t'en a envie... allez viens, fais le, j'aime quand tu m'avale lentement et que tu..".. je secouai la tête. Je la tournai d'un seul coup des patates qui disparurent afin de ne pas les regarder. C'était une torture psychique horrible. Vous vous rendez ps compte! Moi quand j'ai faim, j'ai faim et je ne pense à rien d'autre que mon estomac.

C'est alors que je me trainai d'un pas lent vers le terrain d'entrainement. Bizarrement, il n'y avait personne. Mais il fallait! Je pouvais pas m'entrainer tout seul! Non, en fait il y avait des mannequins en bois mais ils étaient rangé et j'avais trop mais alors trop la flemme de les sortir pour les démonter. Puis c'était trop facile.
Je m'assis, désespéré, dans l'herbe. Mon ventre grogna encore plus fort que d'habitude et j'ouvrai la bouche. De la bave sortit de celle ci et lorsque je m'en suis rendu compte, je l'essuyais d'un revers de la main. Il fallait que je mange à tout prix. Je regardais l'herbe en me souvenant qu'un jour j'avais fait la mauvaise expérience d'en manger.
Mais, au delas de tout ça, je vis le champs de fraises. Mes yeux ont brillé comme si des étoiles les avaient illuminés. Je rampai avidement et surtout inconsciemment vers le champs en ne se rendant même pas compte qu'il se trouvait derrière la rivière, c'est à dire à environ 800m de moi.
D'ailleurs, je ne me rendis même pas compte de la présence d'une personne derrière moi...

L'entrainement, c'est dur mais.. (PV Héméra) 2sbwmja

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Ma main s'abattit sur la lampe de chevet qui s'alluma en chancelant. C'était un de ces dispositifs où un simple contact sur le métal allaumait la lumière. Je regardais dehors, le jour se levait à peine. Je me redressais en grognant. Pourquoi fallait-il que cette fille se lève à l'aurore tous les matins pour aller faire un

? Il fallait vraiment être idiote. Je lui avais déjà demandé poliement si elle ne voulait pas y aller plus tard ou simplement faire moins de bruit mais cette fille haïssait les sorcières alors avec ce genre de personnes, pas la peine d'essayer, c'était perdu d'avance. Je n'avais plus qu'à me lever. Si ca continuait comme ca, j'allais vite avoir des courbatures et saturer. Dans ce cas là, je n'aurais qu'à faire peur à la pauvre idiote qui se levait tôt avec un petit tour de magie et elle accepterait surement de dormir. Je m'habillais en vitesse et allais petit-déjeuner. Des pancakes et du sirop d'érables m'attendaient au réfectoire, je m'en lechais les babines d'avance.

Lorsque j'eus mangé toute mon assiette, je décidais de vagabonder un peu sans but précis. Je n'avait aucune envie de m'entraîner pour l'instant à quoi que ce soit, j'aurais tout le temps de le faire cet après-midi. Je me rendis au lac. L'eau était si bleue, si profonde, j'avais l'impression de me noyer. J'admire beaucoup les enfants de Poséidon et pour tout dire, j'adore l'eau. Dans l'eau plus rien n'est comme sur Terre. Il n'y a plus de gravité, on peut aller dans tous les sens, en haut, en bas, sur les côtés, en diagonale, la gamme des possibilités est innombrables... Dommage qu'on ne puisse pas respirer sous l'eau. J'avais décidé de me baigner un peu en attendant le lever des autres, j'irais alors apprendre un peu avec Médée en dehors du camp puis je reviendrais, plus fraîche que fraîche, la tête pleine d'utopies comme d'habitude. Je nageais un peu et revins vers la maison principale. Les gens commencaient à se lever, je partit à grand pas vers l'exterieur du camp. Ma soeur m'attendait tranquillement sous un arbre. Je ne voyait toujours pas pourquoi les gens la considéraient comme un monstre.

Après ma leçon, Médée partit rapidement, je partit donc moi aussi et arrivait juste à temps pour prendre un bon repas. D'excellentes pommes de terres m'attendait et je les mangeais avec plaisir. Je subtilisait une pomme au dessert et sortit bien vite du réfectoire. J'allais sur le terrain d'entraînement. Celui-ci était vide, la plupart des autres demi-dieux étaient allés à la plage, le soleil réchauffait la journée de ses rayons. En fait, il n'y avait qu'un seul autre demi-dieu. Ellian Windscape. Je souris puis fronçais les sourcils : pourquoi rampait-il en direction de la rivière? Il avait l'air complètement hypnotisé. Fascinée, j'allait vers lui et le regardais quelques secondes avant de comprendre qu'il visait plus le champ de fraises que la rivière.

(HJ : Wooow j'adore l'avatar msn *-* je l'avais pas x))

Mes yeux étaient définitivement et officiellement fixés sur le champs rouge de fraises où de bien grosses fraises gouteuses et juteuses m'attendaient. C'était mon fruit préféré en plus même si j'avais toujours préféré le salé au sucré. Enfin, pour être honnête et pour tout vous dire, ce n'était pas vraiment la vue des fraise qui m'attirait le plus mais surtout leur odeur. Vous vous rendez surement pas compte de la souffrance que cela m'inflige. J'aurais voulu être privé du sens de l'odorat en ce moment même car je n'arrivai pas à m'en détacher. Mon estomac grogna encore plus fort qu'auparavant et je ressemblai à un zombi en quête de cerveau pour étancher sa soif de sang. D'ailleurs, je sortais quelque son qui ressemblait fort à un "fr.. fra... fraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaiseeeeeeeuh" qu'un producteur de cinéma hollywoodien m'aurait surement engagé pour imiter à la perfection le zombi. En plus, la façon dont je me trainai y faisait fort penser et mon état d'esprit en ce moment même aussi. Plus rien ne comptait à part... manger.

Cependant, une voix féminine que je connaissais m'appela par mon prénom, chose rare dans ce camp et je crus entendre qu'elle me demandait ce que j'avais. Je sorti de mon état de zombi malgré la faim qui rongeait mon être très profondément et je tournai lentement la tête.
De longs cheveux blonds bien coiffés et des yeux verts me firent reconnaitre le visage de ma très chère amie Héméra, elle aussi une fille d'un dieu, ou plutôt une déesse mineure que j'avais gentiment accueillie lors de son arrivée. Bon, cela avait été plutôt un ordre mais qu'importe, je m'étais lié d'amitié avec elle et on s'entendait plutôt bien.
Je me couchai alors sur le dos tout en restant la tête levée pour la regarder, les yeux ronds et étonnés. Je ne m'étais pas attendue à la voir ici et j'étais surtout gêné qu'elle me voit dans un état pareil.
Je finis alors par m'asseoir mais je ne réussi tout de même pas à me lever. Une main contre mon ventre pour atténuer la souffrance que provoquait la faim, même si dans le monde il y avait pire que moi, ce dernier protesta encore, désirant ardemment d'être plein.

"Euh je.. heum.."

Que lui répondre? Lui dire que j'allais ramper, même dans l'eau s'il le fallait, jusqu'au champs de fraise où mon estomac pourrait y cueillir des pâquerette tellement il serait content d'être enfin rempli?

"J'allais m'entrainer mais.. comme tu peux le voir j'ai... des soucis d'estomac. Et toi, que fais tu là?"

[HJ: merci Bazzart x')]

Il s'assit mais parut ne pas avoir assez de force pour se relever. J'étais de plus en plus sceptique et inquiète. Il était peut-être malade? Il avait l'air d'avoir de la fièvre, peut-être même des hallucinations. Son estomac gargouilla et je compris enfin cette obsession des fraises, c'était clair : il avait joué sa marmotte et s'était levé trop tard pour déjeuner.

- Euh je.. heum..

Je souris et m'assis à côté de lui, pressée d'entendre ce qu'il allait bien pouvoir me raconter.

- J'allais m'entrainer mais.. comme tu peux le voir j'ai... des soucis d'estomac. Et toi, que fais tu là?

Je lui tendis ma pomme.

Je regardais autour de moi pour avoir la confirmation qu'il n'y avait toujours personne.

Je savais que je n'avais aucune chance contre lui, mais j'avais envie de l'aider et lui donner une bonne motivation en lui remplissant l'estomac je trouvais ca... Tout à fait honête

La vue de la pomme que Héméra sortit devint soudainement... comment dire.. j'avais l'impression soudaine d'être un partisan d'une secte ou je ne sais quoi qui priez une idole en statue. Cependant, je gardai mon self control... de peu mais j'arrivai à le garder. Mes yeux se renversèrent vers Héméra et je lui lançai un regard du genre "c'est vrai? je peux?" mais en ni une, ni deux, je me jetai sur la pomme qui disparut des main de la jeune femme d'un trait. Je la croquai alors pleine dent, me détruisant la gencive au passage car j'avais toujours eu du mal avec les pommes. Alors, vous n'imaginez pas quand j'étais affamé!
Bon d'accord.. je dois l'avouer. La façon dont je mangeai ma pomme n'était pas très.. civile. Je n'étais pas particulièrement fan de pommes mais bon, quand j'avais faim.. j'avais faim et même le truc le plus dégueulasse que je n'ai jamais gouté, comme les brocolis par exemple ou les choux de Bruxelles devenait un délice. Je finis en même pas une minute de manger le fruit mais ma faim n'était pas encore étanchée. Les fraises me donnaient encore envie mais mon estomac avait arrêté de faire usa manifestation.

Puis Héméra répondit alors à ma question ou plutôt à sa question que je lui avait retournée. Elle m'informa qu'elle venait ici s'entrainer, rien de plus logique me direz vous, jusqu'à ce qu'elle s'était aperçu de ma présence, me voyant comme un ver de terre ramper lentement vers le lointain champs de fraises. Elle me conseilla alors d'y aller à pied et non pas allongé sur le ventre et je lui fis alors la grimace. haha! Elle était comique cette petite!

"Si seulement j'avais pu me lever"

soupirais-je.

Néanmoins, la digestion de la pomme me permit d'être debout, les deux pieds à terre.
Héméra poursuivit en me proposant de m'accompagner pour une excursion dans le champs des fruits rouge en me pariant deux tablettes de chocolat qu'elle me vaincrait à l'épée. L'idée étant alléchante, dans tous les sens du terme, je ne pus m'empêcher de sourire malicieusement en me frottant les mains.

"J'accepte le défi la miss! Prépare le chocolat, je vais me régaler!"

Le regard d'enfant plein d'espoir que me lanca Ellian me fit sourire de plus belle. Lorsqu'il dévora la pomme avec appetit, j'éclatais de mon rire léger. On aurait dit qu'il n'avait pas mangé depuis six mois.

Soit il n'aimait pas ce qui était servit à la cantine soit il n'était pas nourrit. Il devrais faire une manifestation contre la faim. Il fit une grimace et je la lui rendis bien.

- Si seulement j'avais pu me lever...

Au son des mots "chocolat au lait", les yeu d'Ellian brillèrent d'envie, il sourit malicieusement et se frotta les mains d'un air conspirateur.

- J'accepte le défi la miss! Prépare le chocolat, je vais me régaler!

Je prit la tête de l'excursion jusqu'à la rivière. Ellian savait nager, bien sur, je le taquinais simplement sur le fait qu'il avait faillit traverser une rivière... A la rampe. Moqueuse, je mimais la brasse.

J'entrais dans l'eau jusqu'au genoux. L'eau était froide et le courant fort, je me demandais si j'arriverais à atteindre l'autre rive en nageant. Je savais qu'au centre de la rivière, l'eau était plus profonde et le courant encore plus fort. Je jettais un regard au jeune homme.

Je me mis soudainement et curieusement à réfléchir à la question de Héméra, lorsqu'elle me demanda depuis combien de temps je n'avais pas mangé. Disons que mon esprit n'était pas très chaud pour travailler, comme mon corps d'ailleurs mais je me souvint que la dernière fois que j'ai avalé de la nourriture, c'était hier soir

"Heu.. depuis hier soir."

Bon d'accord. Ce n'était pas une catastrophe, on est d'accord sur ce point. Seulement, vous ne me connaissez pas. Je suis un garçon qui mange beaucoup car j'ai vite faim. J'adorais le chocolat et les patates. Comme le dira bien des années plus tard Florence Foresti, le paradis pour un garçon c'était une vache, une patate, une voiture. Sauf que j'étais pas encore branché pour les voitures. Ma mère n'en avais pas eu, on avait toujours pris le tramway. Mais dans les rues, j'avais vu ses engins rouler. Ce privilège n'était réservé qu'aux riches bien entendu. C'était impensable que quelqu'un comme ma mère ait pu en avoir une.
Bref, ce n'était pas le problème.
Héméra m'appela d'un surnom que je n'avais encore jamais entendu auparavant et que personne ne m'avait appelé jusqu'ici. Gros tas de vent? J'ignorai que le vent avait un poid mais pourquoi pas. Ca changeait de "maitre des vents", "gardien des vents" (même si c'était déjà plus classe) ou encore, le pire "Fils d'Eole". Oh non, pas que je détestait qu'on me reconnaisse comme son garçon. Mais je détestait qu'on m'appelle toujours ainsi. Je détestait qu'on me voit uniquement comme le fils d'Eole et pas "Ellian" tout simplement.
J'éclatai alors d'un petit rire, puis :

"Inutile, je sais me débrouiller tout seul!"

Mais Héméra était déjà parti à l'assaut de la rivière. Je la rejoignit rapidement et elle imita la brasse sous ma grimace. Elle me dit de faire cela comme une grenouille et je levai les yeux aux ciel.
Elle entra dans l'eau....
Non mais... sérieusement. Pourquoi s'embêter hmm? Je la regardai galérer avec l'eau avec amusement. J'hésitai à faire ce que je m'apprêtais à faire. Mais, étant un fils des vents, pourquoi ne pas le démontrer en mettant plein la vue son amie? Je regardai tout de même qu'il n'y ait personne aux alentours puis je décidai de m'exécuter.
Vous connaissez la bible? Vous savez, le passage de la mer en deux? Bin, c'est un peu la même chose que je fis. Avec plus de difficulté que Moïse bien entendu car cet espèce de veinard avait un bâton et l'aide de Dieu pour ouvrir la mer en deux. Moi je devais souffler comme si je soufflais mes bougies d'anniversaire. Cela prit un peu de temps mais au final, je réussi à faire un tout petit passage dans la mer et je m'y avançai tranquillement comme les hébreux à la conquête de la nouvelle terre. Si je ne contrôlais pas l'eau tel un fils de Poséidon, j'arrêtais la mer grâce à la puissance du vent et celle ci redevenait normale après mon passage. J'atteignis la rive des fraises alors sans soucis puis je regardai alors la sorcière avec un air extrêmement fier.

"C'était une nage épuisante!"

fis-je mine de penser

"Franchement, je me suis trop mouillé!"

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