Dionysos, dieu du vin

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Difficile à dire si Dionysos est beau ou pas. Ce qui est sûr, c'est qu'il a un certain charme. Quand on voit cet homme d'1m80 facile, il ne laisse pas si indifférent que cela. Carré et imposant, il dégage une aura de calme mais aussi de puissance qui calme les ivrognes. Dionysos a les traits fins qu'il tient de sa mère. Le visage blanc, des yeux clairs qu'on dirait tantôt bleu, tantôt vert. Des lèvres fines et rosées qui ne sont pas moins provocatrice quand il veut jouer au malin. Des sourcils fins sombres et des petits yeux, des yeux de vaches dirons-nous. Son nez est fin mais légèrement épais sur les côtés. Ses yeux peuvent être cernés, ce qui le rend encore plus vieux des fois.

Son visage porte pourtant très peu de ride même si sa peau n'est pas une peau parfaite. Des petites oreilles, pas de quoi rougir. Passons aux cheveux, foncés bruns foncés, si on descend plus bas sur son visage on voit une barbe avec une moustache. Un nouveau style qu'il se donne, même si jeune, il se fatiguait à se raser mais maintenant plus. Quand on observe les mains de Dionysos, on voit des mains fortes, des doigts très peu longs, épais et des ongles courts. Des mains massives qui peuvent tout de même rassurer. Dionysos n'a pas de ventre, malgré ce que pensaient les croyants de ce dieu. Il est mince, mais juste trapu. On ne refait pas le dieu du vin après tout.

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Ce dieu est un dieu très calme par certain côté. Dans son monde de rêveur, car oui, c'est un rêveur, il ne s'occupe pas vraiment des autres. C'est un bout-en-train tout de même, il adore faire la fête vu que s'en est le dieu. Il met donc toujours la bonne ambiance et ne s'énerve pas si facilement que cela. Il est sage, une sagesse qu'il tient de sa mortalité mine de rien. Il a une certaine humilité et il tente de garder la tête sur les épaules contrairement à d'autres dieux. Dionysos aime le vin, mais aussi les femmes, ce qui en fait un grand dragueur mine de rien. Malgré son allure bourrue, il peut être très romantique et vous compter fleurette si vous tendez l'oreille. Ce n'est pas un timide, mais ne lui sauter pas pour autant au cou dès la première rencontre. Dionysos reste tout de même méfiant par certain côté.

Il n'est pas narcissique de sa personne, point essentiel à savoir pour ses fidèles. Ce dieu côtoie aussi les mortels sans aucun souci, sa différence de rang ne le dérange pas du tout. Il n'est pas extravagant, mais très simple. Cela pose des fois certains soucis avec les autres dieux qui y voient un rêveur de plus, un enquiquineur qui pourrait bien briser leur plan. Point essentiel de ce dieu ivrogne, il n'est pas rancunier. La preuve en est avec Héra qui a bien failli le tuer. Et ben lui, il a été sauver la dame une fois! Si c'est pas une preuve de sa bonne volonté. Il vit dans le présent, ne se retourne jamais dans le passé et n'observe pas le futur.

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Dionysos, tout le monde le connait, surtout les ivrognes. Mais sa vie n'est pas toute rose, en effet, il a vécu la jalousie de Héra, comme beaucoup de dieux, ou plutôt, comme beaucoup de fils de Zeus...Sa mère était Sémélé, son père est entré dans sa chambre et voila. Un grand classique, son père adorait et adore toujours faire ça, entrer dans les chambres des vierges. Sa mère resta bien entendu enceinte, et Héra se chargea de vengeance. Sémélé mourut en voyant la véritable forme de son amant et ce cher Dionysos finit sa croissance dans la cuisse de son paternel. Et vous vous dites qu'après sa naissance tout fut beau?

En réalité non, Héra se chargea de demander aux titans de découper l'enfant en rondelle, ce qu'ils firent. Mais se fut sans compter que la grand-mère de Dionysos, Rhéa, mère de Zeus, sauva son petite fils et le rendit immortel. Celle-ci le confit alors à la sœur de sa mère, croyant que le bébé serait en paix mais en vain. Héra, folle de rage, le retrouva. Alors, il fut confié aux nymphes, mais perdit sa tante, et l'époux de celle-ci, ils devinrent fou, par la faute de l'épouse légitime de Zeus. Dionysos passa son enfance en tant que chevreau, parmi les nymphes. C'est ainsi qu'il créa des liens uniques avec les nymphes et satyres, qui plus tard, deviendront siens, et ne se voueront qu'à ce jeune dieu maudit.

Adolescent, Dionysos redeviendra humain, en apparence, mais se fera prendre par des pirates. Se fut là qu'il découvrit son pouvoir de transformer l'humain en dauphin. Du moins, rendit-il ses imbéciles plus intelligents qu'il ne l'était...Il continua donc son petit chemin de vie et voulut voir sa mère, ce qui fut possible avec l'aide Prosymnos, Dionysos acceptera le prix, donner son corps à ce mortel. Une fois dans les enfers, il ramènera sa mère, qui terminera à l'Olympe aux côtés de son fils mais loin de Héra. Entre temps, Prosymnos, est mort, mais Dionysos lui rendra hommage, à sa manière. Le reste de sa vie fut plus calme, et le jeune dieu fit en sorte de croiser le moins possible Héra durant sa croissance.

Adulte, son importance vint enfin, et Dionysos fut le dieu du vin, de la fête, du théâtre. Il tomba amoureux d'Ariane qu'Aphrodite lui offrit. La mortelle abandonnée par Thésée ira sur l'Olympe et donnera naissance aux Ménades. Ces femmes qui ne vivent que pour Dionysos et son culte du vin. Mais Ariane mourra, laissant le dieu endeuillé longtemps. Il se consola dans les bras des mortelles, mais aussi d'Aphrodite avec qui il eut un enfant. Priape, mais bien loin d'en être fier, il l'oublia très vite, ce fils était une catastrophe. Dionysos voyagea ensuite dans le temps, de la Grèce, il passa à Rome où il devint Bachus. Puis, il continua encore son voyage dans le temps, suivant de près sa famille mais pas trop non plus.

Dernièrement, son père, Zeus, tenta de lui parler d'une guerre. Dionysos s'en fiche royalement, au moins, il a trouvé des mortels qui croient encore en son pouvoir avec le vin. Ainsi, il peut faire des orgies de temps en temps, et cette histoire de lumière, ou que sais-je encore, vu qu'il a déjà oublié, ce ne sont pas ses problèmes. Tant qu'il a ses Ménades, ses nymphes, ses satyres et son vin, tout est parfait pour lui. Tous pour un et un pour tous, chacun pour sa peau mes frères!