rencontre au sommet (pv polochon)

Que faire lors d'un moment de solitude profonde? Artémis n'est pas rentrée depuis un moment. J'ai envie de la voir... Elle me manque tant. Je soupire. De toutes façons je n'ai pas grand chose à faire. L'Olympe. C'est magnifique. Mais là j'ai pas vraiment envie d'y rester. Je qui l'Apollonis. Les demi-dieux, divinité faible et dieux mineurs se parlent dans les rues. Je passe entre eux. On me regarde. C'est toujours comme ça. Parce que je suis un des douze Olympiens. Je soupire doucement. J'ai vraiment pas envie de bosser aujourd'hui. Il est trois heures du matin, et à son réveil ma douce Clio, ma muse, trouvera un petit mot sur sa table de chevet lui demandant poliment de s'occuper du char du soleil. Clio est celle qui rechigne le moins à le faire. Tant mieux. Je ne peux pas décharger toutes mes tâches à tous le monde. Mais je fais ce que je peux. Et pui là, mon père Zeus m'a convoqué.

J'entre fièrement dans la salle du conseil, dans ma petite taille humaine, fièrement campé dans mon jean noir, mon t-shirt blanc et ma veste en cuir. J'attends. Le temps passe lentement. Et enfin mon père apparaît. Il n'avait rien de spécial à me dire, super... Hermès est allé porté un message loin. D'accord. Héra l'enquiquine plus que jamais. Athéna n'arrête pas de s'entraîner. Enfin la vie normale quoi. J'ai l'impression d'être un gosse qui sert de confident à son papa chéri. Je ne sais pas vraiment quoi dire alors je me tais. Dans sa voix pointe une certaine nostalgie.

-" Bon désolé, là mais faut vraiment que j'y aille !"

En fait j'ai rien à faire. Mais tout le monde le sait ça, je suis un glandeur professionnel. Si il y avait un dieu des fainéants, Zeus m'aurait nommé sur le champs. Je sors en courant de l'Olympe. New-York... Bah... Je me balade, à maintenant quatre heure du matin. Et les heures passent, les heure trépassent. J'ai vu que Clio a bien fait ce que je lui ais demandé, tant mieux. Plus j'avance, plus je me rend compte que je vais vers la colonie des sangs mêlés. Bh autant y allé directement. J'ai flâné toute la journée. Là le soleil se couche doucement. J'arrive par la forêt. Et si j'allais voir Dyonisos? Mouais pourquoi pas. Le pauvre n'a pas énormément de visite de l'Olympe. Devant moi il y a une jeune fille. Elle est assise sur le poing dit de Zeus, ou le tas de caca, selon le point de vue, selon les personnes. Dés qu'elle sent que je suis derrière elle, la jeune femme s'arme de ses dagues et se retourne brusquement. Encore trop lente pour m'avoir.

-" Qu'est-ce que le grand phoebus apollo vient faire dans notre petite colonie,n'est-ce pas au rôle d'Hermès de transmettre les messages ?"

Je souris légèrement. Ah ! les humains, sang mêlés et autre... Tous aussi curieux. Je passe la main dans les cheveux et lance un sourire ravageur. Je dois préciser que je ne le fais pas exprès. Être dieu de la beauté fait que mes gestes sont tous attirant, fluide, gracieux, magnifique en somme.

-" N'ais-je pas le droit de rendre visite a Dyonisos?"

Oui je sais il se fait appeller Monsieur D. Mais j'ai pas que ça à faire moi. C'est encore une de ses fantaisies qui ne sert strictement à rien. Mais comme on dit tout ce qui est parfaitement inutile est absolument indispensable. J'en connais un rayons là dessus.

-" Comme tu sais qui je suis, rétablis la balance et décline ton identité fille d'Hécate !"

Oui c'est une fille de la sorcière. Ma cousine. C'est comme ça quand on est dieu, on sait dire qui sont les gosses de qui. Avec un pourcentage d'erreur évidement. Mais là j'en suis sûr. En plus elle a les même traits que sa mère. Assez impressionnant sur ce coup là ! Reste à savoir son nom.

Je la vis sourire. Et pourtant dans ses yeux trônait une sorte de jugement. Elle me jugeait, se demandait, s'intérrogeait... Il est humain de juger, de savoir qui est l'autre, ce qu'il a fait et pourquoi. Les dieux font parfois de même. Souvent de même.

-" Je m'appelle Brook Circée Lescaly et oui comme vous l'avez deviné je suis bel et bien une fille d'Hécate.Puis-je vous demander pourquoi n'êtes-vous pas allé directement à la grande maison si vous vouliez voir Monsieur D s'aurait été plus facile non?"

Je souris à mon tour. Pourquoi faciliter les choses quand on a le temps de les compliquer? La vie simple n'a pas d'attraits, elle est lisse, sans aspérité, inintéressante. Alors si passer par la forêt m'apportait, je ne sais pas moi, une rencontre avec une fille d'Hécate, alors oui peut être que ça valait le coup. Brook Circée Lescaly. Circée... Décidément sa mère n'a aucune imagination pour le nom de ses enfants. J'aime bien Hécate. Un peu folle, mais tellement drôle. La jeune femme se retourne et observe le soleil. A mon tour je le regarde doucement se coucher. Ca arrive rarement. D'habitude je suis là bas, à le faire descendre, quand il n'est pas en pilote automatique, dernière invention d'Héphaïstos, et d'ailleurs je l'en remercie beaucoup, ça me fait plus de temps libre. Clio aime bien le char. Tant mieux. Je devrais lui laisser plus souvent.

-" Pourquoi ne conduisez-vous pas la char? Le soleil est pourtant entrain de se coucher..."

Je me tournais vers elle, laissant le soleil se coucher derrière moi. Question pertinante. Mais je ne vais pas faire que le soleil si? Non j'ai d'autre choses à faire. Hélios n'aurait pas dû partir, ou mourir selon certain. Je me suis retrouvé avec sa charge sur le dos. Ca à du bon. Le char du soleil est un engin magnifique. Mais tout de même...

-" Une de mes muses, Clio, s'en occupe. Je ne suis pas 24h/24h dedans. Tu imagines?"

Au fond de ses yeux j'arrive encore à lire le jugement qu'elle porte. Il me dérange. Je ne sais pas pourquoi. N'étant pas télépathe, je ne sais pas vraiment lire dans les pensées. Alors il faut bien que je pose la question.

-" Que te passe-t-il par la tête quand tu me regardes? Sur quelles actions que j'ai fait se porte ton jugement?"

Je passais décontracté la main dans les cheveux. Je n'allais pas la tuer pour ça. Alors oui, elle pouvais répondre en toute franchise. D'ailleurs elle en avait plutôt intérêt. Je n'aime pas les gens malhonnête, parce que j'ai vécu trop d'histoire de mensonge pour le supporter encore...

Le soleil continuait doucement sa descente. Helios... Es-tu réellement mort? Pourquoi es-tu partis? Il aimait son "job", il aimait être le soleil. Je ne dis pas que j'aime pas. Mais je dois m'occuper d'autre chose, de mes muses, de la beauté, des arts, de la medecines... Et j'en passe. Oui j'en passe. Heureusement mes muses m'aident dans ma tâches, pour que je ne sois pas dépassé, pour que l'envie ne me prenne pas, comme Hélios, ou encore Pan, de disparaître, de mourir. J'aime bien parfois être le soleil. Mais c'est quelque chose à temps plein et le temps, je n'en ai pas. Pour moi non plus je n'en ai pas beaucoup. Au final on est comme les humains, un peu égocentrique, avec un besoin de s'occuper un peu de soi, de prendre des vacances. Oui peut être somme nous comme eux, au fond.

-Tu voies je ne juge pas les dieux par leurs parents tout comme je l'ai toujours fait avec les demi-dieux mais par leurs actes...Quand je te voie cela me rapelle de nombreuse histoire sur ton compte,mais celle qui me reste le plus en mémoire est la punition que tu as infligé à Cassandre,oui elle n'a pas tenu sa parole mais c'était une prêtresse tu lui demandais l'impossible,et finalement tu aurais pu la tuer mais tu l'a condamné à pire,tu l'a condamné à voir sa patrie mourir sans qu'elle ne puisse rien faire...Et je ne peut m'empêcher de me demander pourquoi ?

Je ne relevais pas le tutoiement mais je le trouvais assez osé. On me tutoyait rarement. De la part des mortels je veux dire. Mais ça me plaisait plutôt. D'une certaine manière elle me mettait sur un pied d'égalité avec elle, ne me considérant pas de haut, ni de bas. Ca permettrait sans doute des discutions plus ouverte... Ouverte. Et elle se mis à parler de mes actes et de Cassandre. Mon coeur meurtris se serra. Ce n'est pas parce qu'on est des dieux qu'on a pas de sentiments. Cassandre. La rage remonta en moi. La colère déforma mes traits. Et même dans la colère j'étais beau. Je détournais le regard et écrasais violement mon poing contre un arbre qui se déracina. C'est ça la force des dieux... C'est la force de haïr et d'aimer, au centuple des humains. Et je me retournais vers elle, versant une unique larme. On dit que les larmes des dieux on beaucoup de pouvoirs sur les humains, parce qu'elles sont rares... Et j'ai hurlé :

-" Je l'aimais ! J'étais prêt à tout pour elle ! Elle avait promis, elle m'a montré un certain amour auquel j'ai cru et j'ai accepté ! Je lui ai donné de moi autant que je pouvais, fou d'amour, et elle m'a rit au nez quant à sa promesse ! Avec dédain elle s'est détournée et elle est partis sans un regard !"

Je suis un dieu qui sait aimer, et qui s'investis trop dans son amour. Ca m'a coûté plusieurs fois. Et aujourd'hui encore, à cause de ça je fais des erreurs.

-" Je l'aimais... Et elle m'a trahis !

Aujourd'hui encore ça me faisait mal. C'est pourquoi rare sont ceux qui prononce le nom de la belle en face de moi. Même s'il ne s'agit pas d'elle. Car en ces temps là, la seule chose que j'ai réussis à faire, c'est à la priver de ce que j'avais donner, à faire que ce ne sois une réalité que pour elle. J'aurais pu la tuer. J'aurais pu. Mais je l'aimais trop pour ça. Je ne voulais pas. J'ai été faible et lâche, méprisant, blessé dans mon amour, trahis par mon coeur...

La fille d'Hécate s'était caché de craintre d'être l'objet de ma fureur. Et l'arbre que j'avais déracinné avait l'air d'un corps mort sur le sol humide de la forêt. Je m'en voulais. Je faisais tout de travers, encore une fois. Je baissais les yeux, encore tremblant de ma colère. Après tout ce temps, il était temps que je lui pardonne. Elle est morte qui plus est... Elle est morte. Parce pardonner c'est quelque chose que les dieux savent rarement faire, comme si on était trop fier, comme si on voulait se réfugier dans notre souffrance. On a beau dire ce qu'on veut, on a un coeur, et quand celui-ci est en miette, parfois c'est une catastrophe. Oui Cassandre il est temps que j'arrête de t'en vouloir. Il est temps que j'oublie ma rancune.

Autour de moi des dryades me regardent. Et moi j'observe durement l'arbre à terre. Par chance il y avait l'air de n'avoir hébergé aucune dryade. Je soupirais. Cette arbre ne méritait pas cela. Je n'ai pas le pouvoir de Dionysos pour la nature, ni celui de Demeter ou même celui de Pan. Mais il va falloir que j'arrange ça. Je rangeais dans un coin de ma tête cette pensée pour quand j'irais voir Dionysos. Je lui demanderais de remettre l'arbre en place... Oui je ferais ça. Et puis non ! Il faudrait que je le fasse moi même, que j'affronte mes souffrances, que j'affrontes mes erreurs. Brook c'était rapprocher de moi, une fois ma furie passée.

-Navré d'avoir posé une question fâcheuse et qui,je vois est un sujet sensible. Euuuh,tu veux que je vienne avec toi pour voir monsieur D ?

Je levais une main pour lui dire d'attendre. Je replaçais le tronc et murmurais une parole que m'avais apprise Pan, dans mes premières années. Il m'avait d'ailleurs dit que je chantais très bien. La douce mélodie, plus simple chuchotis, entourais l'arbre qui commençais à reprendre vie doucement. Soulagé je me stoppais. Bon la jardinerie et moi ça fait deux, mais je suis capable de replanter un arbre tout de même. Je m'armais de mon ongle que j'aposais sur l'écorce de l'arbre.


Ces mots gravés me paraissaient pour une fois stupide et vain. Mais bon. Je me tournais vers Brook, qui devait attendre ma réponse. Le fait qu'elle me tutoyait me perturbais. Je ne veux pas dire qu'elle me vouvoie, mais... Enfin c'est assez étrange. Et tant mieux d'ailleurs. J'aime ce qui sort de l'ordinaire.

-" Je suis désolé d'avoir laissé échappé ma colère... Nous pouvons faire la route ensemble."

Je souris légèrement, encore un peu ébranlé cependant.

-" Effectivement, c'est pas vraiment calme. Mais ça va s'arranger..."

Brook n'y croyait plus,Apollon venait de lui répondre après environ 15 minutes de silence et tout le monde le sait la patience de la jeune sorcière est particulièrement limitée,et oui sorcière ne veut pas dire génie ou dieu,elles ont toutes de faiblesses et Brook bien qu'elle ne le savait qu'à moitié son défaut fatal était l'orgueil bien que l'impatience pouvait se mettre en deuxième position à coup sûre.Pourquoi l'orgueil ?Car la jeune demoiselle pense être capable de tout faire toute seule comme d'ailleurs durant son enfance elle à tout fait toujours seule mais maintenant elle avait des amis;cependant elle ne pouvait pas,elle se croyait capable de tout résoudre même ses plus graves problèmes...Puis elle prêtait part au parole d'apollon;la question que Brook avait posée était en quelques sortes rhétorique car elle savait bien évidemment que les dieux en haut ne se tournaient pas les pousses alors qu'un titan sensible de es reduire a néant menaçait de revenir lui et son armée,mais bon Brook n'appréciait pas vraiment le silence qui auparavant s'était installé entre le dieu et la fille d'Hécate.Elle ne trouva pas quoi répondre et fus interrompu par Apollon qui lui assénait une question à son tour :

-"Ici aussi ça ne doit pas être très calme."

Brook soupira,il avait raison ici rien n'était calme;parfois des demi-dieux s'accusaient entres eux voir-même se battaient en pensant que l'un ou l'autre était contre les dieux.La tension était presque palpable et pourtant ils continuaient tous leurs activités comme si de rien n'était,certains demi-dieux eux espéraient que ce ne soit qu'un rêve d'autre ne rêvais que de guerre et se préparait avec impatience à la futur bataille,certains était carrément repartit chez eux ne voulant plus entendre parlé de la colonie et d'autres avec déclaré ouvertement la guerre aux dieux avant de disparaître.Mais la plus a plaindre était sans doute Chiron que devait s'occuper de maintenir le calme parmis les heros encore présent,ces temps Brook évitait de la faire tourner en bourrique d'ailleur sa l'avait étonné mais elle était sûre qu'il n'aurait jamais posé la question connaissant déjà la réponse :rien de la part de la jeune sorcière.

-Non pasvraiment,certains se demandent que sera leurs avenir,d'autres n'en voit pas et désespèrent,d'autres encore sont prêt à se battrent et parfois des héros quittent la colonie je ne sais ou...Ce n'est plus aussi calme et reposant qu'avant...

Une nouveau soupir de la part de la jeune sorcière mis fin à sa phrase,elle qui pouvait à petite dose sonder l'avenir ne voyait rien et c'était irritant.Elle ferma les yeux puis les rouvrit,ils n'étaient pas très loin du camp maintenant et tous les demi-dieux allaient se demander si c'était eux les responsables de tout ce bruit.Brook jeta un coup d'oeil au dieu attendant sa réponse,il était beau mais Brook le voyait autrement...ce n'était pas facile à exprimer ou a décrire...

-" Je suppose que c'est en partie notre faute..."

Dit-il à Brook comme pour clore la conversation car oui la jeune sorcière n'allait pas remuer le couteau dans la plaie,non elle lui avait déjà fait assez mal pour confirmer ce qu'il voulait;souvent un silence faisait plus de ben que des mots mais de temps en temps cela fait plus mal;mais quand on ne connaissait pas la personne comment réagir ?Cependant Brook était persuadée qu'elle le connaissait mieux qu'elle ne le croyait elle-même,peut-être ses dons de sorcières ?peut-être son instinct?elle n'en savait pas plus ...Elle continua de marcher d'un pas peu sûre vers le camp,elle ne souhaitait pas revoir ces regards critiques et pourtant elle savait qu'elle n'aurait pas le choix...Enfin on a toujours le choix mais qu'elle autre choix s'offrait à elle?Fuir et laisser le dieu assumer tout seule ?possible mais elle ne le ferait pas;ce n'était pas Brook si elle faisait cela.Et comme pour mettre un terme à ce silence lourd de sens la jeune femme s'amusa à nouveau à souligner une évidence :

-Nous y sommes presques.

Lâcha-t-elle d'un ton neutre,elle marcha sa besace non loin et ses yeux vers le vagues.Quand ils finirent par arriver au camp tout le monde les regardaient,enfin tout le monde regardait Apollon,toutes les demoiselles ici présentes devait sans doute tomber sous la charme de sa beauté d'immortel...Tiens d'ailleurs la jeune sorcière ne comprit pas pourquoi elle ne la voyait pas comme les autres jeunes demi-déesses ici présente,sa nature de sorcière la protégeait-elle de l'aura d'envoutement des dieux ?Tant de questions sans réponse...Brook se promis que dès qu'elle aurait un moment ou elle serait seule elle contacterais Circée avec un miroir,c'est tellement plus pratique que les messages iris et c'est gratuit,pour lui poser des questions.Brook ne vit se rendit même pas compte qu'ils étaient déjà devant le grande maison.Elle regarda fixement le dieu de ses yeux bleus et dit :

-Nous y voilà,encore navré pour tout à l'heure je n'aurais jamais pensée...enfin bref.Aurevoir.

Etrangement lui dire aurevoir ne fut pas facile,entre le bref et le aurevoir il y eut un minime mais remarquable moment d'hésitation que la jeune sorcière se maudit d'avoir eut.Elle eut un dernier soupir de mécontentement et parti laissant le dieu seul,elle regagna sa chambre et s'allongea sur son lit.Elle passa toute la nuit à regarder le plafond comme à chaque fois quand elle voulait réfléchir.

Elle me parla mais je ne savais que répondre. Hocher doucement la tête, cela m'était possible, et très envisageable. C'est donc ce que je fis doucement, sans trop de mouvement. On était bientôt arrivé... Oui en même temps j'étais pas franchement aveugle alors je le voyais bien. Avec un léger sourire amusé je contemplais vaguement le paysage s'étirant devant moi tandis que je marchais tranquillement en compagnie de la sorcière. Quelque chose d'incompréhensible se produisit lorsqu'elle me dit au revoir. Il y eut un battement de moins, un flottement, un trou, un vide que je ne compris pas. Peut être étais-je en train de divaguer. La sorcière m'avait-elle jetté un sort? Absurde je l'aurais vu, ou senti. Non, je me sentais tout chose, c'était tout.

Je me retournais après un moment d'hésitation vers la maison de Dydy, tandis que je la laissais retrouver ses occupations. Quelque chose me troublait sans savoir quoi. Je jettais un dernier regard à Brook avant de continuer mon chemin. Mes pas léger m'amenrent à la terrasse et moi qui avait voulu rentrer à l'intérieur, juste parce que je ne désirais pas qu'un demi dieux venant voir Dionysos ou Chiron à ses côté me voit, et bah c'était raté. Dionysos jouait encore et toujours au carte avec ce cher centaure. Et forcément ils m'invitèrent à me joindre à la partie. Je refusais d'abord poliment mais c'était pas cool de ma part, surtout que je venais pour tenir compagnie à Dydy. Je pris donc place. Il manquait une personne pour jouer à la belotte. Qu'à cela ne tienne, je jouais avec un joueur invisible. Mais pauvre Dionysos, étant le dieu des prophétie et donc par extension, un peu de l'avenir, je voyais certaines choses, qui faisaient de moi un excellent tricheur de carte... M'enfin... C'était comme ça, et pas autrement. IL l'avait cherché après tout.